Réflexion entendue ce matin d'une famille Rmiste, qui inclut un handicapé par accident du travail.
Il est vrai qu'à la lecture des journaux, le constat n'est clairement pas brillant, surtout si l'on se réfère à la réalité vécue par nos interlocuteurs.
Inutile, donc, de nous rétorquer la généralisation excessive, ou nous ne saurions quels autres arguments : la Fraternité, élément de la devise de la République, doit-elle rester un vain mot ?
À chacun sa part d'efforts : l'une des clefs de la réussite du projet de progrès social "Air Pur des Vosges" est l'association de personnalités fortes, convaincues que la crise sociale et économique trouvera des solutions au-delà des égoïsmes existants.
D'un autre côté, les bonnes nouvelles survenues fin Mars 2011, pour ce projet, nous encouragent dans son déroulement actuel.
Nous comptons donc sur les travailleurs sociaux pour transmettre, déjà, les informations correctes sur les tarifs sociaux de l'énergie.
Car tout ou tard, ils rentreront dans le cycle de développement du transport public et privé des véhicules à air pur.
Quelle cible ?
La butte de 120 Millions d'euros de carburant-transport brûlés chaque année dans le pays de la Déodatie (97.000 habitants pour 2009).
Si le 1/3 est épargné, c'est le montant d'au moins 2 usines/sites de ventes.
Mais revenons à cette affaire de tarifs sociaux cachés à leurs destinataires.
Citation :
Économie 23/02/2011 à 00h00
Prix de l’énergie : l’histoire sans frein
Analyse >
Les tarifs de l’électricité et du gaz, sur lesquels l’Etat perd le contrôle, sont voués à la hausse.
Par Catherine Maussion
Pas de pause sur le front des tarifs de l’énergie.
Le ministre de l’Industrie, Eric Besson, a avoué hier que le projet de relèvement du prix du gaz dévoilé hier par le Figaro - entre 4,8 et 5,2% - «est quelque chose qui est à l’étude». «Ce sera annoncé dans les semaines qui viennent.»
Hausse en vue aussi du côté de l’électricité.
Après celle de 3% à l’été 2010 et celle de 3% en janvier, un nouveau palier pourrait être franchi l’été prochain.
A moins que le gouvernement ne s’en mêle.
Une augmentation du gaz difficilement explicable
Pour le gaz, la hausse est inéluctable.
Elle sort du chapeau d’une formule. Celle-ci s’appuie sur des contrats d’approvisionnement de long terme indexés majoritairement sur le cours du pétrole.
Or celui-ci est en train de s’envoler à la suite de la situation explosive au Moyen-Orient (lire aussi page 8).
Hier, le baril de pétrole culminait à plus de 108 euros.
Il y aurait donc une certaine logique à ce que le prix du gaz continue de progresser.
Sauf que la formule, bien que corrigée récemment pour mieux tenir compte de la réalité, fait toujours l’objet d’une critique majeure : elle ne reflète pas les coûts d’approvisionnement réels de GDF.
Ce dernier achète autour de 20% de son gaz sur les marchés «spot» (marchés de court terme) et, sur ces marchés-là, le prix du gaz, à cause des perspectives ouvertes aux Etats-Unis par l’exploitation des gaz de schiste, est orienté à la baisse.
L’UFC-Que choisir rappelle que «le cours du gaz sur les marchés de gros a chuté de 30% entre novembre 2008 et septembre 2010».
Pour GDF, la hausse du prix du gaz aura donc un effet d’aubaine.
«Cela fait des mois qu’on demande à la CRE [Commission de régulation de l’énergie, ndlr] de corriger sa formule», explique Caroline Keller, de l’UFC-Que choisir.
Elle redoute qu’on accède à cette demande «le jour où les prix spot seront repartis à la hausse», pénalisant alors le client du gaz.
10,8 millions de foyers sont concernés, et la hausse de 5% qui se profile signifierait en moyenne 45 euros de relèvement sur la facture annuelle.
Une flambée de l’électricité délicate à justifier
Le relèvement attendu du prix de l’électricité devrait mettre également les communicants, gouvernement en tête, dans l’embarras.
Rien n’est encore acté. Mais le décor est planté.
A l’origine de l’affaire, une obligation faite à EDF de vendre 25% de son électricité nucléaire à ses concurrents, dont GDF Suez, le premier d’entre eux.
Et le diable est dans le détail du prix.
S’il est trop élevé, il peut mettre en difficulté les petits concurrents (Poweo, Direct Energie) à cause d’une marge insuffisante pour développer leur business. Ce qui sonnerait le glas de l’ouverture à la concurrence.
Si le prix est trop bas en revanche, c’est EDF qui râle, arguant qu’il a besoin d’argent pour ses investissements et l’entretien du parc nucléaire.
Chargé d’une mission sur ce sujet, Paul Champsaur, l’ancien régulateur des télécoms, et donc rompu aux problématiques d’ouverture des marchés à la concurrence, pourrait préconiser un prix autour de 39 euros le mégawattheure (MWh).
Le chiffre devrait être confirmé dans les jours qui viennent.
Un tarif trop bas pour Henri Proglio, le patron d’EDF, qui dénonce «un pillage» et réclame un prix minimum de 42 euros. Mais trop haut pour l’UFC-Que choisir, qui fait remarquer que le prix de revient du mégawattheure - le «coût complet de production» dans le jargon de l’électricien - est à 31 euros seulement.
Si ce prix de revente est si sensible, c’est parce qu’il détermine au final le tarif auquel le particulier achètera son énergie.
Et, à 39 euros, la douche est certaine. «Cela veut dire 30% de hausse à l’horizon 2015», a calculé Caroline Keller, de l’UFC-Que choisir.
Soit 5 % par an si le premier palier est franchi cet été.
Qui peut encore s’opposer à ces hausses ?
Pour le gaz, c’est à GDF Suez qu’il revient d’enclencher le processus, à charge pour lui de saisir la Commission de régulation de l’énergie trois semaines avant l’entrée en vigueur de l’évolution souhaitée des tarifs.
Cela veut dire le 10 mars, dernier carat.
Ce sera alors au patron de la CRE, Philippe de Ladoucette, de donner son avis.
Depuis la mise en place d’un mécanisme d’indexation des tarifs, le gouvernement est censé se tenir en lisière, se contentant d’adouber l’aval donné par la CRE. Ce que critique vertement François Brottes, député PS et spécialiste des marchés de l’énergie :
«Le gouvernement s’est mis tout seul dans le rôle du commentateur, en renonçant à ses prérogatives», reproche le parlementaire.
Pour l’électricité, en revanche, la marge du gouvernement est plus conséquente.
C’est encore lui qui va décider des tarifs pour les trois ans à venir. Mais avec une latitude de plus en plus réduite.
«Si l’on veut que l’ensemble des acteurs, petits et gros, gagnent de l’argent, on est bien obligé de relever les prix ! L’énergie n’a rien à voir avec les télécoms ! Il n’y a pas de nouveaux clients à gagner. Les acteurs ne font que se piquer les contrats», commente le député.
Même pessimisme à l’UFC-Que choisir.
A l’origine, la loi Nome (sur la nouvelle organisation de l’électricité) devait permettre à la concurrence de se développer «grâce à des tarifs au consommateur compétitifs. Mais, avec la revente de l’électricité nucléaire, c’est tout le contraire qui est en train d’advenir».
Et de critiquer cette loi «inflationniste».
Certes, les clients gardent la protection de tarifs réglementés, mais «si le gouvernement confirme le prix de 39 euros le mégawattheure, cela revient in fine à supprimer ce tarif réglementé», conclut l’association.
En effet, à quoi rime encore cette protection si le prix de l’électricité peut grimper légalement de 30% en cinq ans ?
http://www.liberation.fr/economie/01012321618-prix-de-l-energie-l-histoire-sans-frein
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