L'un des enjeux du Projet de Progrès Social est d'obtenir des fonds pour procéder à une expérimentation en grandeur réelle ou même, pourquoi pas, avancer les sommes permettant de prendre acte pour la construction des usines de véhicules propres.
Cela dans le contexte d'une déclaration qui n'a échappé, aujourd'hui, à aucun élu :
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/09/28/97002-20100928FILWWW00566-baroincollectivites-gel-des-dotations.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/01/97001-20110201FILWWW00515-dotations-d-etat-sarkozy-defend-le-gel.php
«Je n’accepterai pas l’idée qu’un jour la France fasse la manche parce qu’elle a tellement de déficits que nos notes seraient dégradées et on se trouverait en incapacité de payer la dette de tous les gouvernements précédents, gauche et droite confondues», a déclaré M. Sarkozy devant l’assemblée départementale des maires du Cher.
Nicolas Sarkozy, Mardi 1er février 2011, devant des maires du Cher,
et sa décision de geler les dotations de l'Etat aux collectivités locales.
"Dette" publique ?
Vraiment ??
Eh bien parlons-en, par exemple à l'aide des statistiques de l'
Insee :
Nous constatons qu'en se fondant sur ces données de l'Insee, de plus en plus de gens comprennent bien, aujourd'hui, que si nous n'avions pas dû emprunter pour payer les intérêts,
alors nous n'aurions quasiment pas de dette.
En fait, comme chacun ne le sait pas forcément eu égard à l'omerta évidente de la grande presse française sur ce thème, la
"Dette" publique gangrène l'activité économique de la France
depuis l'application d'une loi passée dans des conditions quelque peu rocambolesques.
Car ce sont bien, 2 lignes de cette
Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui vont saigner à blanc les finances de la France.
Art 25 : Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France.
Pourquoi donc une loi suicidaire dans le long terme, et comment faisait-on auparavant ?
Un début d'explication, annoncé à grand renfort de conférences de presse, lorsque en
2006, le ministre des Finances,
Thierry Breton commandite une étude publique baptisée "
Commission Pébereau" pour - selon le propos de ce ministre - une totale transparence du problème aux yeux du public Français.
Pour zoomer, cliquez sur l'image !
http://www.performance-publique.gouv.fr/fileadmin/medias/documents/ressources/rapports/rapport_pebereau.pdf
Cette analyse, forcément brillante, puisque venant d'un des plus hauts personnages de l'État (comme ancien directeur de la BNP*), pose néanmoins quelques problèmes graves :
►Les courbes financières de cet opuscule ne remontent quasiment jamais au-delà de l'année 1980, comme si la "Dette" publique était surgie ex-nihilo, ou comme s'il fallait se focaliser sur l'année 1981.
►
Michel Pébereau n'était-il pas très largement impliqué en 1972 et 1973, à titre personnel, dans l'élaboration de cette loi ?
►Son livret de 188 pages avait-il vraiment vocation, en 2006, à être lu et compris par la majorité de nos concitoyens ?
Résultat : 1590 Milliards d'euros : c'est le montant exigé en décembre 2010 auprès des Français.
Et ça n'arrête pas :
http://www.europe1.fr/Economie/Un-emprunt-pour-payer-les-fonctionnaires-317617/
Par Hélène Favier, Publié le 25 novembre 2010 à 14h38
Mis à jour le 25 novembre 2010 à 17h56
Un emprunt pour payer les fonctionnaires
La France a emprunté "
en urgence"
930 millions pour payer les salaires de certains fonctionnaires.
Or si l'on s'en tient aux explications données sur son blog par une autre personne, particulièrement impliquée en
1972 et
1973, toujours à titre personnel, dans l'élaboration de cette loi,
... à savoir l'ancien président de la République,
Valéry Giscard d'Estaing,
"
La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique.
La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente."
http://vge-europe.eu/index.php?post/2008/07/25/Reponse-de-VGE#comments
Or, l'inflation monétaire est permanente ... depuis
1973!!
ce que n'importe quel apprenti-comptable pouvait prédire si la méthode préconisée à l'époque avait été simplement expliquée, il y a 40 ans.
Exemple :
On peut lire dans le monde diplomatique, n°
652 de juillet
2008, page 7:
"l'un des plus célèbres emprunts d'État fut l'
emprunt Giscard (...). Pour
6 milliards de francs empruntés en
1973, l'Etat a finalement remboursé au total (montant initial plus intérêts)
80 milliards de francs en
1988."
Une question angoissante, désormais, pour les Français qui leur ont fait confiance :
"
Giscard, Pébereau : quelle crédibilité ?"
Source :
INSEE : http://www.insee.fr/fr/themes/comptes-nationaux/souschapitre.asp?id=61 tableau 3.341
Devant l'évidence, certaines collectivités territoriales ont, après mûre réflexion, décidé unilatéralement de stopper les remboursements exigés au prétexte de la "Dette" publique.
Par ailleurs, l'
Islande fait partie de ces nations qui se sont tout récemment révoltées contre le siphonnage des finances publiques ; les responsables politiques se sont échappés, mais font toujours l'objet de poursuites judiciaires.
Notre conclusion est que :
►Contrairement au débat du "remboursement de la Dette publique", qui occulte - assez singulièrement, du reste - le débat majeur de la légitimité de la "Dette" publique, il y a de l'argent dans les caisses publiques, et qu'il faut que les banques prêtent aux entreprises.
►Certaines le font, mais aucune des banques majeures ... qui ont choisi d'investir dans les traders et les paradis off-shore !
►Ce mécanisme a été glissé dans dans économies nationales, induisant un cercle viceux dit "d'Argent-dette".
►Il faut arrêter de vivre au-dessus de ses moyens : le gâchis pétrolier est l'archétype du raisonnement "on a toujours fait comme cela, alors ..."
Les chiffres présentés par l'Insee et les explications tronquées sur la Dette publique, doivent évidemment nous conduire à un optimisme fondé sur la question de la légitimité très douteuse de cette Dette.
La réalité, c'est que la France continue de produire des richesses, mais n'a pas les moyens d'épancher cette hémorragie financière rappelons-le : artificielle), c'est que pour nne pas vivre au-dessus de ses moyens, elle doit donner le champ libre aux innovations telles que le Projet de Progrès social,
... "
Air Pur des Vosges".
►Honnêtement, le Pays de la Déodatie et le département des Vosges peuvent-ils compter sur cet État pour sortir de l'endettement qui leur a été imposé depuis 40 ans ?
►Au fait, puisque cet argent ne va plus à la Banque de France, propriété nationale, ou va - t - il ?
►Sommes-nous dans l'un de ces départements privilégiés comme les Hauts-de-Seine qui se paient le luxe de narguer les lois sur le logement social?
L'allocution du président de la République, ce Mardi 1er février 2011, sonne le glas des illusions.
►L'innovation c'est peut-être, au contraire, anticiper sur les dépenses sociales, en contribuant à financer les soutiens à la construction des usines de véhicules à air comprimé, véritables gisements d'économies, et dont les performances économiques sont en train d'être déclinées en Suisse et au Luxembourg, avec l'édification des bâtiments.
►Avec l'augmentation du coût des carburants à la pompe en 2008, chacun a spontanément réduit sa vitesse ... pour économiser le carburant.
►Cela a eu un autre impact, celui de réduire considérablement la gravité des accidents - bien plus efficace que la répression par radars ou gendarmes en bord de route.
70 emplois créés par usine modulaire, et 400 emplois indirects,
... on en construit deux, on en construit trois ?
Entre progrès social et "Dette" publique, il faut choisir.
*
http://www.latribune.fr/diaporamas/actu-en-images/prix-du-stratege-and-the-winner-is.html?picture=6-michel-pebereau-et-baudouin-prot#diaporama