pour nos amis Corses sur Festiventu, à Calvi
Un compte-rendu de visiteur :
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ILS ONT FAILLI ME TUER
de notre envoyé spécial à Calvi
J’ai passé une semaine dans une espèce de sorte de genre de festival, en Corse. Comme je suis d’habitude toujours critique déçu râleur dans ce genre de choses, et que là, j’ai passé une semaine sur un nuage (c’est le cas de le dire) de surprises et d’enthousiasme, entouré de cinglés jubilatoires, c’est si rare que je me suis dit « il faut que je leur raconte. »
Ça s’appelle Festiventu, à Calvi, ça existe depuis un bail mais je connaissais pas, à moi, on me dit rien. QuandTignous et Thiriet m’en ont parlé les premiers, j’ai pas très bien compris de quoi il s’agissait, sinon qu’ils faisaient une espèce de journal du festival, d’habitude principalement rempli par des dessineux invités, et qu’ils auraient bien aimé pour une fois quelques textes rigolos. Comme c’était dans le lointain pays de mes ancêtres, j’ai dit OK on verra sur place. A la fin du truc, j’avais toujours pas compris de quoi il s’agissait comme manifestation, sinon que c’était le plus étonnant festival que j’avais jamais traversé ces dernières années. La science et la technique, entre l’art et la musique, entourés de tout ce qui vole et flotte et rigole, toutes mes marottes y étaient réunies.
En fait, il s’agit d’un festival centré sur l’écologie, pas seulement les gens qui en parlent, mais les gens qui la font, qui la cherchent. Tous les inventeurs fous du recyclage, les artistes de la récup’, les pionniers du durable, des assos-qui-n’en-veulent et qui appliquent sur les terrains poussiéreux et difficiles ce que d’autres commentent de loin. Au milieu de rares mais inévitables cucuteries-la-praline, on trouve de véritables traits de génie, sans oublier des conférences très sérieuses sur l’eau, l’air et la politique, avec des gens qu’on voit rarement à la télé, et quelques stars comme cerises, mais j’ai pas eu le temps d’y aller.
Et autour de ça, des spectacles et de la musique sur des dizaines de scènes, tous plus émulsifiants les uns que les autres. Et autour de ça, des manifestations artistico-brindezingues, sculptures, installations, défilés, performances, class et originales, dont aucune ne m’a laissé indifférent. Et autour de ça, tout ce qui joue avec le vent, voiliers, aérogyres, parapentes, ballons, cerfs-volants.
Et dans un coin de tout ça, une salle de rédaction-foyer-open bar, où la tradition veut qu’autour des branques censés fabriquer le journal rigolo du lendemain (Tignous, Thiriet, Margerin, Lasserpe, Bauer, Raskal, Fraize, Gabba et Cat), un défilé permanent de visiteurs vienne nous agrémenter de ses spectacles, musiques, discours, engueulades, flatteries, délires divers, jusqu’à l’aube.
Le bonheur.
En fait, il s’agit d’un festival centré sur l’écologie, pas seulement les gens qui en parlent, mais les gens qui la font, qui la cherchent. Tous les inventeurs fous du recyclage, les artistes de la récup’, les pionniers du durable, des assos-qui-n’en-veulent et qui appliquent sur les terrains poussiéreux et difficiles ce que d’autres commentent de loin. Au milieu de rares mais inévitables cucuteries-la-praline, on trouve de véritables traits de génie, sans oublier des conférences très sérieuses sur l’eau, l’air et la politique, avec des gens qu’on voit rarement à la télé, et quelques stars comme cerises, mais j’ai pas eu le temps d’y aller.
Et autour de ça, des spectacles et de la musique sur des dizaines de scènes, tous plus émulsifiants les uns que les autres. Et autour de ça, des manifestations artistico-brindezingues, sculptures, installations, défilés, performances, class et originales, dont aucune ne m’a laissé indifférent. Et autour de ça, tout ce qui joue avec le vent, voiliers, aérogyres, parapentes, ballons, cerfs-volants.
Et dans un coin de tout ça, une salle de rédaction-foyer-open bar, où la tradition veut qu’autour des branques censés fabriquer le journal rigolo du lendemain (Tignous, Thiriet, Margerin, Lasserpe, Bauer, Raskal, Fraize, Gabba et Cat), un défilé permanent de visiteurs vienne nous agrémenter de ses spectacles, musiques, discours, engueulades, flatteries, délires divers, jusqu’à l’aube.
Le bonheur.
La suite ici :
>>> flash-info en fin d'article, ce Samedi 29.10.2011, 17h30 !
Nos récents entretiens avec MDI concernent le projet d'usines/sites de ventes spécifiques aux îles.
Nous vous tiendrons informés de cette démarche qui pourra également convenir à des régions caractérisées par un type d'enclavement particulier.
Telles que la Bretagne, ou l'Est du Canada.
28/10/2011 L'atelier de recherche du Dr Alfred Rufer de l'EPFL (Suisse) vient de mettre au point une station de recharge capable de remplir le réservoir d'une voiture à air comprimé de MDI en 3 minutes. L’air réchauffé par la pression est ramené du réservoir du véhicule à la station et remplacé par de l’air plus froid. Le remplissage s’effectue en 2 étapes, permettant d’augmenter la densité de l’air dans le réservoir et de stabiliser la température. Vidéo du World Economic Forum (Davos) et rapportdétaillé.
Sources :
http://www.aircars.tk/
http://sti.epfl.ch/page-71384.html
Vous avez bien lu !
Plus avantageuse que la voiture électrique ?
De plus en plus perfectionnée, la voiture à air comprimé pourrait, dans ce contexte, se faire une place de choix en matière de mobilité douce.
Elle comporte en effet de sérieux avantages par rapport aux voitures électriques, qui posent des problèmes aussi bien techniques qu’environnementaux : les accumulateurs électrochimiques ont une durée de vie restreinte, les ressources mondiales de lithium sont loin d’être éternelles et le temps de recharge est colossal par rapport aux voitures à essence.
Il équivaut pratiquement au temps de conduite du véhicule (cf. schéma) et il n’est techniquement pas possible de le réduire. Sans compter que les batteries d’un véhicule électrique se déchargent sur le long terme, même sans activité.
Dans la voiture à air comprimé, en revanche, il n’y a pas d’éléments qu’il faut remplacer régulièrement.
Par ailleurs, la pression contenue dans le réservoir de ces véhicules ne diminue pas lors d’un stationnement prolongé. Grâce aux dernières recherches des scientifiques de l’EPFL, le temps de recharge s’est également réduit de manière drastique, passant de quelques heures (selon la nature du compresseur utilisé) à moins de 3 minutes.